Si tu me olvidas...

"[...]
si miro
la luna de cristal, la rama roja
del lento otoño en mi ventana,
si toco
junto al fuego
la impalpable ceniza
o el arrugado cuerpo de la leña,
todo me lleva a ti,
como si todo lo que existe,
aromas, luz, metales,
fueran pequeños barcos que navegan
hacia las islas tuyas que me aguardan...*"


((hj : tiré de si tu me olvidas de Pablo Neruda, of course...))

Et bien. Il l'avait la réponse de la disparition du zombi. Elle avait repris vie. Etrange tournure du destin, il ne peut qu'en convenir. Les cas sont rares. Et visiblement, il s'agit d'un cas suivi d'un soulagement tel qu'il ne peux qu'exprimer sa joie de la maniere la plus... bruyante que possible.

Ceci entendu, Kyle se dirige vers sa radio, crachotant les ondes du desert et particulierment celle-ci. Il baisse le volume d'emission, tout d'abord. Elle hurle, ou alors la radio est mal calibré, peu importe. Tout le monde crie en ce moment, c'est d'un lassant..

- Me encanta de saber que esta una exception à la zombiita. Pero, no entende cantar en la communidad. Donde esta ? Une sequella de la infirmidad ?

La voix de kyle retentit, au moins pour une fois, elle comprend bien ce qui se passe même si il s'adresse drôlement à elle. C'est donc toujours d'une voix enjouée qu'elle reprend gaiement.

"Hola kyle ! Estoy bien y usted ? Vuestra voz carecía de mí..."

Elles se rapproche alors de la radio en laissant échapper un soupir d'aise avant de partir sur tout un débat que voici.

"La vida es bella, kyle! Usted debería ver el horizonte abrasarse, es maravilloso! La gente no se da cuenta de la posibilidad que tienen y pasan sus tiempos de estropear todo sin cesar... Se dicen a desgraciado y pasan sus tiempos de destruir más bien que construir. Son ociosos, huecos y vacíos. Buscar víveres, ellos todos olvidaron ser apasionados y tener sueños... Son marionetas o robots... "

Il prend ça pour un "oui, elle va bien". Ou alors, elle est completement shooté, c'est selon.
Ou encore la redecouvrete des sensations d'etre vivants. En fin de tirade, elle semble protester contre les zombis, ou pire contre ceux qui comme Kyle lui-même n'ont pas de carburant pour aller au delà de soi ou encore de reves.
Mais cette reflection decousue parle aussi de ceux qui detruisent et pillent sans remord. L'effet secondaire de la fin de zombiite visiblement.

"Ah... Bon, pour ceux qui entendent cette frecquence. Je suppose que Gabriela as une sequelle provisoire de la zombiite sous forme d'euphorie. Si vous la croisez, ne la contrariez pas, c'est un peu comme un somnanbule."

Puis, à Gabriela:

"Veo. Si, el cielo se parece bello. Estoy de acuerdo, pero... Donde te situa en la communidad ?

Gabriela tiqua aux paroles de Kyle. Paroles qu'elle semble moyennement apprécier d'ailleurs et dont elle comprend le contenu moyennant une écoute attentionnée pour le décryptage.

"¿ Eufórica ? Porque soy feliz de vivir ? Esto no es de mi culpa si usted es taciturno y vacío de emoción... Como compadezco !"

Le ton est plus mordant, mais elle se reprend vite avant de lâcher un petit rire innocent et cristallin.

"Estoy en el desierto... Sobre dunas de arena bajo el sol ardiente..."

Un soupir. Le silence s'était installé et Gabriela n'insista pas.

"Bueno... hasta pronto."

*clic*

(zappe ce message, j'ai du mal à poster en ce momet et j'ai dis à Marc de le faire, donc il va bien y avoir reponse, je t'assure. La mienne sera demain en toutes logique)

- bon ben quand vous aurez fini de polluer nos ondes avec votre charabias ça ira mieux... z'êtes pas obligés de baiser à la radio !!!!

Marc ne comprennait pas la moitié de ce qui se disait.
Le charabia semblait hispanique, langue qu'il n'avait jamais apprise.

Euh? Vous avez besoin d'aide mademoiselle?

Le ton de l'ingénieur semblait perplexe, il ne savait pas trop à quoi il avait affaire.